Aigles et Lys
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Joseph-Elisabeth Lanjuinais (° 17 novembre 1755 - Rennes6 mars 1835 - Paris), est un homme d'église français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[]

Joseph-Elisabeth était frère puîné de Jean-Denis Lanjuinais, avocat qui fut successivement député aux États généraux de 1789 et à la Convention nationale, sénateur du Premier Empire et membre de la Chambre des pairs.

« Lanjuinais cadet » fut élevé, ainsi que son frère, dans les principes du jansénisme. Il se fit recevoir docteur en théologie, et fut ordonné en 1779.

Ayant prêté le serment en 1791, il fut nommé vicaire épiscopal de Lecoz, évêque constitutionnel d'Ille-et-Vilaine (Rennes). Depuis ce temps l'abbé Lanjuinais ne cessa d'être attaché à ce parti ; ce qui ne l'empêcha pas d'être arrêté sous la Terreur.

Député au concile des constitutionnels en 1797, il y remplit les fonctions de secrétaire, et assista également en 1799 au synode de Rennes, où il avait le titre de promoteur.

Porté sur une liste pour l'épiscopat en 1802, il ne fut pourtant point nommé. Son frère, dont le crédit était puissant, voulut alors lui faire donner la cure Page d'aide sur l'homonymie de Saint-Sauveur, poste que l'abbé Lanjuinais occupait sous l'évêque constitutionnel, et Portalis fit à ce sujet de vives instances à Mgr de Maillé, nouvel évêque de Rennes, qui refusa constamment à son protégé la première cure de la ville.

Le prélat vit moins d'inconvénient à le nommer chanoine. L'abbé Lanjuinais parut d'abord se soumettre à ce qui lui fut demandé par l'évêque : il signa une profession de foi dirigée contre les erreurs des constitutionnels, la rétracta, s'y soumit de nouveau, et continua de se montrer l'ami et le soutien du parti janséniste à Rennes.

Mgr Mannay, devenu évêque de ce diocèse, manda Lanjuinais en décembre 1820, et essaya de le ramener à une soumission complète et définitive aux décisions de l'Église, et, ne pouvant y réussir, lui retira ses pouvoirs.

Le chanoine alla alors se fixer auprès de son frère à Paris, en conservant son traitement de chanoine. L'esprit de parti se mêla dans cette affaire et tenta, mais sans succès, d'agiter l'opinion. L'abbé Lanjuinais mourut le 6 mars 1835. Il convient, pour être juste, d'ajouter que c'était d'ailleurs un prêtre régulier et même austère dans ses mœurs.

Notes et références[]

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

Bibliographie[]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Document utilisé pour la rédaction de l’articleFrançois Marie Pérennès, Dictionnaire de biographie chrétienne, vol. 1 à 3, 1851 [lire en ligne]  ;

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