Aigles et Lys
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Janvier
Janvier de La Motte
Blason de la famille.
Blason de la famille : Janvier
Janvier de La Motte
Blasonnement D'azur, à un vol d'argent[1].
Période XVIIIe siècle - XIXe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du duché de Bretagne Province de Bretagne

La famille Janvier de La Motte est une famille noble bretonne remarquée, au XIXe siècle, dans la magistrature, les hautes-fonctions publiques et la politique.

Généralités[]

Cette famille, originaire de Bretagne, s'est fixée depuis la Révolution française dans le Maine et l'Anjou, où elle a occupé un rang distingué dans la magistrature[2].

Un jugement du tribunal civil de Laval (Mayenne), en date du 26 janvier 1856, a constaté que le nom de « La Motte » remontait à une date ancienne et faisait partie du nom patronymique de la famille Janvier. Il a ordonné, en conséquence, la rectification de tous les actes de l'état-civil où il avait été omis par suite des « circonstances et des temps »[2].

Un de ses représentant, Élie Janvier de La Motte, ancien conseiller à la cour impériale d'Angers, membre du Corps législatif (Second Empire), a reçu du pape Pie IX le titre de comte romain par lettres du 14 mars 1851[2].

Membres notables de la famille[]

Galerie de portraits[]

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Arbre généalogique descendant[]

  • Le premier membre de cette famille connu est Pierre François Janvier (né le 12 novembre 1733 à Guipry, auj. en Ille-et-Vilaine), sieur de La Motte, huissier au parlement de Bretagne. Il épousa, le 23 novembre 1763, Beignon (auj. dans le département du Morbihan), Renée Henriette, fille de Charles Louis Pellerin des Déserts, dont il :
    • Anne Fleury Angélique Constance (Rennes, 26 mars 1771 - Messac (Ille-et-Vilaine), 5 novembre 1823), mariée avec René Joseph Charil de Ruillé (1759-1834), dont postérité ;
    • Élie Jacques Pierre Vincent Janvier (Guipry, 28 janvier 1775 - Angers, 18 décembre 1845), avoué à Laval puis puis juge et conseiller à la cour d'appel d'Angers (1811), président de chambre en cette cour (1821), chevalier de la Légion d'honneur (24 août 1819)[3], marié, le Année invalide (an V) (10 mai 1797) à Laval (Mayenne), avec Louise, fille de Mathurin Louis Julien Jacquet, dont il eut :
      • Élie Janvier de La Motte (Laval (Mayenne), 2 février 1798 - Angers (Maine-et-Loire), 16 mai 1869), 1er comte romain et « Janvier de La Motte », magistrat, député de Tarn-et-Garonne (1852-1869), marié avec Hélène de Surmont († 1891), sans postérité ;
      • Eugène Janvier (Laval (Mayenne), 14 avril 1800 - Paris, 22 mars 1852), avocat, député de Tarn-et-Garonne (1834-1851), marié, le 15 juillet 1822 à Angers (Maine-et-Loire), avec Émilie Adèle Monden-Gennevraye (1803-1888), dont :
        • Eugène Janvier de La Motte (Angers, 27 mars 1823 - Paris, 27 février 1884), préfet, député de l'Eure, officier de la Légion d'honneur (26 décembre 1861)[4], marié :
          (1°) ∞ (8 septembre 1848 à Angers) Marie Louise Gabrielle, fille d'Édouard François Loré, conseiller à la cour d'appel d'Angers,
          (2°) ∞ (4 octobre 1866 à Nantes), avec Octavie (1831-1902), fille de Jean-Baptiste Étienne (1795-1866), raffineur de sucre, juge et veuve de Louis Octave Say (1820-1857), dont :
          • Louis Eugène Janvier de La Motte (Verdun (Meuse), 23 août 1849 - Paris, 1er janvier 1894), député de Maine-et-Loire, marié le 5 mai 1877 (divorcés le 2 décembre 1887) avec Marie Jeanne (1855-1904), fille de Robert Henry Herbert (en) (1791-1862), 12e comte de Pembroke ;
          • Édouard Ambroise Henri Janvier de La Motte (Angers, 2 octobre 1852 - Paris IXe, 24 mai 1905), avocat et auteur dramatique, chevalier de la Légion d'honneur (11 août 1900)[5] ;
          • Suzanne Charlotte Marianne Madeleine (Versailles, 1er août 1855 - Paris, 19 mars 1899), mariée, le 5 février 1873 à Paris, avec Frédéric Guéau de Reverseaux de Rouvray (1845-1916), marquis de Reverseaux, ambassadeur de France en Autriche, dont postérité, puis avec Henri Bacot (1851-1912) ;
        • Louise Claire († Paris, 10 novembre 1894), mariée, le 7 février 1850, avec Jacques Philippe Auguste, vicomte Lepic (1812-1868), général de brigade, sans postérité ;
      • Adolphe Janvier de La Motte (Laval (Mayenne), 3 juillet 1802 - Nantes (Loire-Inférieure), 13 mai 1877), président du tribunal civil de Nantes, conseiller général du Maine-et-Loire, officier de la Légion d'honneur (13 août 1855)[6], marié avec Louise Aimée Dugué (vers 1811 - 10 mai 1901), dont :
        • Louise Ernestine (née le 24 janvier 1832 - Laon, Aisne), mariée, le 18 juillet 1866 à Nantes, avec Achille Grignon Dumoulin (1836-1904), juge au tribunal de Nantes, dont postérité ;
        • Hélène Charlotte, mariée avec Eugène Potiron de Boisfleury (1826-1906), président honoraire du tribunal de première instance de Ruffec[Lequel ?], dont postérité ;
        • Arthur Joseph Janvier de La Motte (Drain (Maine-et-Loire), 24 avril 1845 - manoir de Kerlut (Plobannalec-Lesconil), 11 janvier 1912), 2e comte Janvier de La Motte (1869 : héritier du titre de comte romain de son oncle Élie[7]), juge de paix en Algérie (Dellys, puis Constantine), juge d'instruction (Troyes, 1888), marié, le 6 novembre 1876 à Rennes, avec Marie Françoise Chauvel (1851 - manoir de Kerlut (Finistère), février 1931), dont :

Alliances notables[]

La famille Janvier de La Motte s'est alliée aux :

Famille Herbert (en), Lepic.

Titres[]

  • Sieur de La Motte ;
  • Comte romain et « Janvier de La Motte » (14 mars 1851, titré par le pape Pie IX[7]) ;

Châteaux & hôtels[]

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Armoiries[]

Image Blasonnement
Blason fam bzh Janvier de La Motte Famille Janvier de La Motte

D'azur, à un vol d'argent[1],[2].

Ou
D'azur, à deux demi-vols adossés d'argent[1].
Supports
deux lévriers colletés[1].

Notes et références[]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Rietstap 1884.
  2. 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Borel d'Hauterive 1857, p. 337.
  3. « Notice no LH/1353/83 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Notice no LH/1353/98 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. « Notice no LH/1353/97 », base Léonore, ministère français de la Culture
  6. « Notice no LH/1353/96 », base Léonore, ministère français de la Culture
  7. 7,0 et 7,1 Roglo 2012.

Annexes[]

Articles connexes[]

Liens externes[]

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Bibliographie[]

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