Aigles et Lys
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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Goyon (homonymie).
Aimery de Goyon
Fonctions
Parlementaire français
Député des Côtes-du-Nord
à la Chambre
22 septembre 188914 octobre 1893
Gouvernement Drapeau français République française
Biographie
Date de naissance 13 mars 1849
Paris
Drapeau français République française
Date de décès 6 mai 1918 (à 69 ans)
Paris
Drapeau français République française
Résidence Guingamp

Aimery-Marie-Médéric, 2e comte de Goyon (13 mars 1849 - Paris6 mai 1918 - Paris), est un diplomate et homme politique français des XIXe et XXe siècles.

Biographie[]

Carrière militaire et diplomatique[]

Bien que né à Paris, le comte de Goyon était de souche bretonne. Il était le fils du général de Goyon, ancien commandant en chef des troupes françaises à Rome, et le frère du duc de Feltre, qui fut, pendant dix ans, le député des Côtes-du-Nord, département qu'il devait lui-même représenter à la Chambre. Il entra à Saint-Cyr en 1868 et en sortit en 1870 pour faire campagne contre l'Allemagne dans l'armée de Metz, avant de combattre la Commune de 1871 avec les Versaillais Page d'aide sur l'homonymie.

Après être resté pendant huit ans dans l'armée, il entra pour une brève période dans la diplomatie et fut alors envoyé à Rio de Janeiro. La carrière ne l'attira pas plus, semble-t-il, que le métier des armes puisqu'il donna sa démission après l'échec du « Seize-Mai ». En fait, hormis qu'il ne désirait guère servir un gouvernement trop républicain à son gré, il s'était pris de passion pour les questions politiques et c'est à leur étude qu'il consacra plusieurs années et de nombreux et longs voyages. Il était légitime dès lors que, abandonnant l'observation pour la pratique, il songe à briguer un mandat de député.

Député des Côtes-du-Nord[]

Il se présenta aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889 dans la circonscription de Guingamp, où il fut élu dès le premier tour. Il n'est pas étonnant que les électeurs de cette région traditionnellement conservatrice et point tout à fait encore ralliée à la République soient séduits par un candidat qui, dans sa profession de foi, dénonçait les erreurs du parlementarisme « qui a mis la France à deux doigts de sa perte » et se prononçait pour la convocation d'une Assemblée constituante chargée de réviser une constitution dont la République avait fini par trop bien s'accommoder. Il précisait en outre que dans le cas où la révision Page d'aide sur l'homonymie ne serait pas immédiatement votée, il s'occuperait uniquement des intérêts agricoles et commerciaux de sa région.

Le comte de Goyon ne trouva aucun groupe pour soutenir le projet de révision qu'il préconisait. Dès lors, et fidèle en cela à sa profession de foi, il se préoccupa essentiellement des problèmes des collectivités locales et plus particulièrement de sa circonscription ; c'est l'intérêt qu'il ne cessa de porter à ces problèmes qui l'amena à rapporter quelques textes les concernant.

Il semble bien que, pas plus que la carrière militaire et la carrière diplomatique, la carrière politique n'ait donné au comte de Goyon les satisfactions qu'il en attendait. C'est la raison pour laquelle il décida de ne pas faire acte de candidature aux élections des 20 août et 3 septembre 1893.

Il devait d'ailleurs abandonner toute activité politique pour se consacrer à la gestion de ses biens. Il mourut à Paris le 6 mai 1918.

Il fut inhumé au cimetière de Montparnasse, dans la tombe familiale.

Ascendance et postérité[]

Tombe Goyon

Tombe des La Roche-Aymon / Goyon (cimetière de Montparnasse, division 1)

Aimery, 2e comte de Goyon (décret du 17 juin 1865), est le fils cadet de Charles-Marie-Augustin de Goyon (13 septembre 1803 - Nantes17 mai 1870 - Paris), 2e vicomte de Goyon (12 octobre 1852), 1er comte de Goyon (17 septembre 1865), général de division, sénateur du Second Empire et de Henriette-Oriane (16 novembre 1813 - Paris15 juillet 1887 - Château de Prunoy, département de l'Yonne), fille du général de division et pair de France Raymond de Montesquiou, 2e duc de Fezensac.

  • Il épousa Mlle de Raigecourt-Gournay dont il eut :
    • Jeanne Marguerite Marie Thérèse (9 mars 1882 - Paris † 14 janvier 1980), mariée, le 29 juin 1904 à Paris, avec Joseph de Séguier Page d'aide sur l'homonymie (1872-1940), dont postérité ;
    • Oriane (31 juillet 1887 - Hyères26 novembre 1926 - Vernon) ;

Annexes[]

Bibliographie[]

Notes et références[]

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Liens externes[]


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